UFC-Que Choisir d'Aix-en-Provence

Les fruits et légumes disent adieu aux emballages plastiques

Au rayon fruits et légumes, vous avez peut-être récemment remarqué que les emballages plastiques se font de plus en plus rares. Depuis le 1er janvier, la loi anti-gaspillage interdit en effet la vente de fruits et légumes de moins de 1,5 kg sous plastique.
Pour le moment, une trentaine de produits sont concernés.

 

Barquettes en carton, filets, vrac… les étalages de fruits et légumes commencent à avoir une autre allure depuis le début de l’année 2022. Fini le plastique pour une liste bien définie de produits non transformés. Côté légumes sont concernés : poireaux, courgettes, aubergines, poivrons, concombres, pommes de terre et carotte, tomates rondes, oignons et navets, choux, choux fleurs, courges, panais, radis, topinambours, légumes racines.

Rayon fruits, pommes, poires, bananes, oranges, clémentines, kiwis, mandarines, citrons, pamplemousses, prunes, melons, ananas, mangues, fruits de la passion et kakis sont désormais vendus sans emballage plastique.

 

Une interdiction progressive

À noter que si la loi a pris effet le 1er janvier 2022, un délai de six mois a été toléré pour permettre aux producteurs d’écouler leurs stocks d’emballages. Ne soyez donc pas surpris de constater que certains de ces aliments sont toujours sous plastique.

Cette mesure est ainsi une première étape dans un calendrier qui prévoit la fin totale de l’emballage plastique d’ici 2026. Ainsi, cette interdiction sera progressive pour les fruits et légumes les plus fragiles. Par exemple, les haricots verts, les pêches, les abricots ou le raisin ont jusqu’à juin 2023 pour se passer du plastique. Les endives, les champignons ou encore les cerises ont un délai supplémentaire jusqu’en décembre 2024. Enfin, les fruits rouges (framboises, fraises, myrtilles…) ou mûrs à point peuvent rester avec leur emballage plastique jusqu’à juin 2026.

 

Un milliard d’emballages supprimés

Dans un communiqué, le gouvernement affirme que 37% des fruits et légumes sont vendus sous emballage et que cette mesure va permettre de « supprimer plus d’un milliard d’emballages en plastique inutiles chaque année. »

Les produits importés sont également concernés et seront mis en vente sans emballage plastique. Il est néanmoins précisé que « la mesure ne porte toutefois pas sur les étapes de la chaîne logistique précédant la mise à disposition des consommateurs (lors par exemple de la production, du transport ou de l’importation). » Il semblerait donc que le plastique soit autorisé pour le transport mais retiré des produits une fois mis sur les étals.

Autre son de cloche du côté des professionnels du secteur puisque l’Interfel (interprofession des fruits et légumes frais) dénonce « une mesure peu réaliste et difficilement applicable pour tous les produits concernés dans les délais imposés . »

 

Saphia Boudaoud

28 janvier 2022

Suite à un accident, votre véhicule est déclaré économiquement irréparable. Que faire ?

À la suite d’un grave accident (sur le plan des dommages matériels) votre assureur mandatera un expert.
En présence de votre carrossier et de vous-même, l’expert automobile chiffrera le coût des réparations (avec des pièces neuves et d’origine constructeur, bien sûr !).
Et la sentence tombera. Si c’est celle-ci :
« Véhicule Économiquement Irréparable » (VEI)
elle vous contrariera fortement, inévitablement.
Cette procédure découle des articles L327-1 à 327-3 du code de la route.

Que signifie cette décision de l’expert ?

Elle veut tout simplement dire que votre véhicule ne pourra être réparé car le montant des réparations à venir sera supérieur à la valeur de votre cher véhicule avant son sinistre.
Toutefois, au terme de l’article L327-3 du code de la route , la réparation de votre auto demeure possible à condition que l’expert n’ait pas coché la case « TNR » dans son rapport.
(Techniquement Non Réparable, cas extrême et rare tout de même)

Les suites côté assurance :

Votre assureur, à réception du rapport d’expertise, vous adressera un courrier par lequel il vous proposera le rachat de votre véhicule en vous indemnisant de son montant avant votre accident.
Sachez que la somme proposée pourra être amputée des éventuelles franchises apparaissant sur votre contrat.

Le dossier est-il alors obligatoirement clos ?  NON !
Vous disposez de quelques possibilités supplémentaires et légales pour faire réparer tout de même et conserver le véhicule auquel vous teniez tant…

1ère option :

Tout d’abord exiger de l’expert, s’il ne l’a pas fait, de vous adresser copie de son rapport (article R.326-3 du code de la route),

Ensuite, répondre à la proposition de rachat et d’indemnisation de votre assureur, que vous souhaitez que les réparations nécessaires soient effectuées.

Un conseil : si les travaux sont estimés au double du prix de votre automobile avant sinistre : réfléchissez-y bien ! Surtout si votre sinistre a été classé VGE (Véhicule Gravement Endommagé).

Sur votre demande votre assureur vous versera votre indemnité (cf.supra) et vous supporterez la part des réparations excédant celles-ci.

2e option :

Missionner vous-même un expert agréé VE (Véhicules Endommagé) – votre association UFC QC d’Aix dispose d’un expert partenaire -, et solliciter votre assurance pour sa prise en charge en lieu et place de leur expert. C’est votre droit et ses honoraires seront pris en charge par votre assureur (plafonds possibles, renseignez-vous)

Exiger que le devis de réparations soit établi sur la base de pièces de ré-emploi ou avec des pièces provenant de grossistes (internet…) autres que celles des constructeurs. A titre d’exemple, un bloc optique au xénon ou à led est facturé, par les concessionnaires, entre 1 300 et 1 500 € ! Alors que le même chez un célèbre équipementier ne vous sera facturé qu’entre 5 et 600 €…)

Ce choix vous permettra de faire baisser, notablement, le devis de réparations et, qui sait ? Peut-être annuler le classement de votre auto sinistrée en « VEI ».

3e option :

Décider vous-même, après en avoir informé votre assureur, de céder à un épaviste votre véhicule accidenté, si vous pensez en obtenir plus que l’indemnité proposée par votre assureur

Dernier conseil : éviter les départements carrosserie des concessionnaires des grands constructeurs car ces derniers seront peu enclin à utiliser des pièces de réemploi, voire de grossistes autres que leurs propres filières.

Enfin, pour terminer, vous devez savoir que les travaux de remise en état seront toujours effectués sous contrôle de l’expert mandaté, lequel devra également attester de la bonne fin de ceux-ci (sécurité) pour remise en circulation de votre véhicule.

28 janvier 2022

Litige gagné : quand le transporteur ne livre pas le colis attendu.

Notre adhérent, M. X, commande un produit en Italié pour un montant d’environ 90 €.
Le transporteur l’informe par SMS d’une livraison à une certaine date.
Cette livraison ne sera pas effectuée.

Renseignement pris, le suivi du colis sur le site du transporteur indique une livraison quatre jours plus tard dans un point relais qui affirme pourtant n’avoir rien reçu.

Dans un cas comme celui-ci, il existe deux possibilités : se tourner vers l’expéditeur qui reste responsable de la livraison tant que le client n’a rien reçu (article L. 221-15 du Code de la consommation), même s’il utilise les services d’un tiers, ou le transporteur qui a, bien entendu, également sa part de responsabilité d’autant plus que le suivi de colis indique bien qu’il a pris livraison du paquet chez le vendeur.

Considérant que régler un litige commercial en Italie pouvait être compliqué en cas de mauvaise foi du vendeur, le conseiller litige en charge de ce dossier a choisi de se tourner vers le transporteur en lui adressant un mail de réclamation.
Suite à ce mail, il n’aura fallu que deux jours pour que notre adhérent soit appelé par le transporteur et remboursé du montant de l’achat.

Cerise sur le gâteau, parallèlement, l’adhérent avait envoyé une réclamation au vendeur. Ce dernier, sans contester, lui a renvoyé un autre colis, bien reçu cette fois.
En en ayant été informé, le transporteur, reconnaissant sa complète responsabilité, a fait savoir qu’il allait rembourser le vendeur.

Si jamais vous vous demandez quel transporteur agit de façon aussi commerciale, sachez qu’il s’agit de DPD.

27 janvier 2022

Gare aux articles pour bébé achetés sur Internet !

La DGCCRF a mené une vaste enquête sur les produits pour bébé vendus en France. Il en ressort un certain nombre de manquements à la sécurité des enfants, ce qui a occasionné le retrait de certains produits.

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26 janvier 2022

Ce qu’il faut savoir sur l’assurance habitation

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