UFC-Que Choisir d'Aix-en-Provence

COMMERCE, PRATIQUES COMMERCIALES

Litige gagné : quand un loueur automobile exagère un tantinet…

Vous n’êtes pas sans savoir que, lorsque vous louez un véhicule, il est impératif que le loueur établisse un état des lieux à la prise du véhicule et un autre à sa restitution. Le but est de faire le point sur les éventuels dégâts que l’utilisateur aurait pu provoquer sur le véhicule afin de lui en imputer la facture de réparation (à lui ou à l’assurance éventuellement souscrite).
Il importe que ces états des lieux soient effectués avec sérieux et en présence de l’utilisateur qui lui-même, et avant le départ, ne doit pas hésiter à signaler des points que le loueur n’aurait pas indiqués sur le document.

C’est bien ce qu’il s’est logiquement passé pour notre adhérent lorsque, début février, il a loué un véhicule via le site en ligne GetAround (ex-Drivy).
Au retour du véhicule aucun nouveau défaut n’a été signalé sur l’état des lieux de restitution.

Quelle n’est donc pas la surprise de notre adhérent lorsque, quelques jours plus tard, il est informé par mail que sa carte bancaire est débitée d’une somme de près de 950 € destinée à couvrir la réparation de « traces noires » à l’intérieur du véhicule.

Il a donc le bon réflexe de faire appel à un de nos conseillers afin de se faire rembourser ce prélèvement qu’il considère comme indu.
Ce que le conseiller confirme en le faisant savoir à l’entreprise, via un courrier de fin février dans lequel il explique que la loi est claire et qu’aucun nouveau dommage non signalé sur l’état des lieux de sortie ne peut être arbitrairement imputé au client.

En l’absence de réponse de la part de l’entreprise fin mars, près de deux mois après le retour du véhicule, notre conseiller prend donc l’option de soumettre le dossier au médiateur de la consommation.
Mais ce courrier s’avèrera inutile, puisque le même jour, le loueur adresse à notre adhérent un mail dans lequel il l’informe du remboursement de la somme prélevée.