UFC-Que Choisir d'Aix-en-Provence

Les dangers du dropshipping pour le consommateur

 

Le dropshipping (en français : livraison directe) est une pratique commerciale qui connait une évolution exponentielle avec l’omniprésence des réseaux sociaux. En 2018, on comptait plus de 182.000 sites e-commerce actifs selon une étude de la FEVAD. Beaucoup « d’influenceurs », à travers leurs placements de produits, sont adeptes du dropshipping. Les jeunes sont la cible principale de cette pratique commerciale mais tout le monde peut être confronté à de telles pratiques sur Internet.

Le dropshipping, pourtant légal, peut causer beaucoup de désagréments au consommateur.

Par cet article, nous vous expliquons comment repérer et éviter les arnaques.

La définition du dropshipping

Le dropshipping est un système tripartite où le consommateur commande directement le produit sur le site internet du distributeur qui va transmettre sa commande au fournisseur qui gère les stocks et va assurer la livraison. Le fournisseur est généralement un géant du commerce en ligne chinois (tels que Wish ou Aliexpress). Le distributeur paye un certain prix au fournisseur mais revend généralement beaucoup plus cher le produit au consommateur final. Les produits vendus sont généralement des produits de « luxe » revendus à prix très faibles ; mais ce prix est toujours plus élevé que le coût réel du produit pour le fournisseur. 

Le distributeur ne possède aucun stock et commande au fournisseur en fonction des commandes passées. Il n’y a donc aucune logistique. Le distributeur ne gère pas les expéditions de produit. Avec un investissement aussi faible, n’importe qui peut devenir distributeur, mais cette simplicité d’investissement peut finalement couter cher au consommateur.

L’absence de garanties pour le consommateur

D’abord, les produits sont indiqués comme des produits de « luxe » mais sont généralement des contrefaçons. C’est pourquoi ils sont vendus à des prix qualifiables de dérisoire.

Par ailleurs, cette relation tripartite empêche le consommateur de bénéficier des garanties légales classiques, le rendant ainsi plus vulnérable. L’existence d’un intermédiaire (le distributeur) rallonge les délais de livraison et, fréquemment, les produits ne sont jamais livrés. Quand les produits sont effectivement livrés, aucun service après-vente n’existe et le retour du produit est extrêmement fastidieux, quand il n’est pas impossible : pas de retour des produits soldés (sachant qu’ils sont quasiment tous soldés) ni après 14 jours (alors que le délai de livraison est souvent très long)…

De plus, si les garanties sont rares pour le consommateur, les recours dont ils disposent sont aussi très limités car les entreprises de dropshipping disparaissent aussi vite qu’elles apparaissent.

La vigilance nécessaire du consommateur

Il faut agir avec précaution afin de ne pas se faire tromper par des offres trop alléchantes. Il faut évidemment se méfier de prix dérisoires pour des produits de « luxe ». En cas de doute sur la nature du produit, il est conseillé de vérifier sa source par le biais d’une recherche inversée de l’image.

Ensuite, pour vérifier la fiabilité d’un site Internet, il faut s’assurer que des mentions légales existent et que celles-ci soient écrites de manière claire, sans faute d’orthographe et de syntaxe. L’existence de conditions générales de vente et la possibilité de paiement sécurisé (via la plateforme PayPal) confirment aussi que le site est fiable.

Pour conclure, il faut s’armer de prudence lors d’achat sur Internet, car le dropshipping est de plus en plus répandu et  la frontière entre légalité et illégalité est parfois assez floue.

Chloé  TROMBETTONI Juriste stagiaire

29 juillet 2020

Les propriétaires peuvent augmenter leurs loyers de 0,66 %

Au deuxième trimestre 2020, l’indice de référence des loyers s’établit à 130,57. Sur un an, il augmente de 0,66 %.

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29 juillet 2020

Les copropriétaires seront informés sur la consommation d’énergie de leur appartement

À partir du 25 octobre 2020, les copropriétaires d’un immeuble équipé d’une installation centrale de chauffage, de froid ou d’eau chaude sanitaire recevront une information détaillée sur la consommation d’énergie de leur bien immobilier, en même temps que la convocation à l’assemblée générale annuelle.

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28 juillet 2020

Bientôt un nouvel abattement pour ceux qui aident un enfant à construire ou à rénover sa résidence principale

Pour inciter les Français à débloquer leur épargne tout en aidant les enfants à s’installer, le troisième projet de loi de finances rectificative précise que, jusqu’au 30 juin 2021, les parents pourront chacun faire une donation de 100 000 euros, sans fiscalité, à un descendant pour la construction de sa résidence principale ou des travaux de rénovation énergétique.

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25 juillet 2020

Vous louez un véhicule ? Attention aux assurances souscrites !

Tout le monde n’a pas à sa disposition un camion de 18 m3 pour un déménagement. C’était le cas de cet adhérent qui a nous a confié son litige avec une société de location.

Ce consommateur avait loué un utilitaire de 18 m3 sur un site internet. Le chargement du camion s’était bien passé, le voyage également. Beau temps, circulation fluide, jusque-là tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais arrivé à destination, voulant se rapprocher au maximum de la porte d’entrée de l’immeuble, en vue de faciliter le déchargement, il n’a pas pris garde à un balcon bien en dessous du gabarit en hauteur de son véhicule. Bien que le balcon ait plié sous le choc, le toit du camion s’est retrouvé arraché sur plus de 2 mètres. De fait, Le loueur lui réclame maintenant la coquette somme de 12 000 € pour les réparations.

Pour en savoir plus, lisez l’intégralité de l’article au format PDF.

22 juillet 2020

Litige gagné : un avoir illégal

Notre adhérente, Mme B. réserve un séjour au Club Med pour le mois de juin, séjour comprenant le vol avec la compagnie TAP.
Compte tenu de la situation sanitaire actuelle, le séjour est annulé et l’adhérente se voit délivrer un avoir du montant du voyage, à utiliser dans les 18 mois, sur lequel une précision indique qu’il doit être utilisé dans le cadre d’un séjour effectué avec la même compagnie aérienne.

Si le délai de 18 mois respecte la loi, cet avoir est partiellement illégal pour deux raisons :

  1. Il n’y est pas précisé que, s’il n’est pas utilisé dans les 18 mois, il devient alors remboursable ;
  2. L’agence de voyages ne peut en aucun cas imposer que le voyageur soit tenu d’utiliser la même compagnie aérienne.

Il aura fallu deux courriers de la part de l’UFC-Que Choisir pour que, finalement, l’agence de voyages accepte nos arguments et rende l’avoir conforme à ce qu’il aurait dû être.

22 juillet 2020

Litige gagné : remboursement d’un voyage annulé pour raison médicale

3 jours avant son départ, notre adhérent M. X, malade, s’est rendu chez son médecin qui lui a recommandé de rester confiné chez lui et de ne pas partir, suspectant une contamination à la Covid-19.

Bien entendu, l’adhérent a alors adressé une demande au service annulation de sa carte Visa Premier qui lui a demandé de nombreux documents prouvant la nécessité d’annuler son voyage, documents rapidement tous envoyés.
Mais l’assureur de Visa a insisté, d’abord auprès de notre adhérent puis auprès de nous lorsque l’adhérent est venu nous soumettre son litige, afin d’obtenir un « justificatif de délivrance des médicaments avant la date de départ prévu du voyage garanti ».
Or, M. X. ayant attendu quelques jours avant d’aller chercher les médicaments prescrits, la date du départ était dépassée. Il ne pouvait donc fournir un tel document.

L’UFC-Que Choisir d’Aix-en-Provence a donc dû rappeler à l’assurance Visa que, non seulement notre adhérent avait fait, conformément à l’article 1 de la Garantie modification ou annulation de voyage, constater sa pathologie par une autorité médicale habilitée, mais aussi que, conformément à ce qu’indique la notice d’informations d’assurance Visa Premier, tous les éléments cités avaient bien été déjà fournis et que l’assureur ne pouvait donc opposer des demandes de justificatifs non prévus au contrat liant l’assureur à l’adhérent.

Suite à notre dernier courrier, l’assureur a remboursé notre adhérent.

22 juillet 2020

Le droit à la vie privée ou le droit à l’oubli sur internet

Des photos gênantes, ou des informations personnelles de vous circulent sur internet ?

En effet, des données personnelles vous concernant peuvent apparaître dans les résultats des moteurs de recherche. Mais si vous considérez que celles-ci portent atteinte à votre vie privée, vous êtes en droit de demander leur retrait.

Ce droit à l’oubli aussi connu sous le nom de droit à l’effacement est prévu à l’article 17 du règlement général sur la protection des données (RGPD) qui dispose que :

« La personne concernée a le droit d’obtenir du responsable du traitement l’effacement, dans les meilleurs délais, de données à caractère personnel la concernant et le responsable du traitement a l’obligation d’effacer ces données à caractère personnel dans les meilleurs délais, sous réserves. » Pour invoquer ce droit à l’effacement,  au moins une des situations ci-dessous doit correspondre à votre cas.

  • vos données font l’objet d’un traitement illicite (publication de données  piratées) ;
  • vos données sont utilisées à des fins de prospection ;
  • les données à caractère personnel ne sont plus nécessaires au regard des finalités pour lesquelles elles ont été collectées ou traitées d’une autre manière ;
  • vous retirez votre consentement à l’utilisation de vos données ;
  • vos données ont été collectées lorsque vous étiez âgé de moins de 16 ans dans le cadre de la société de l’information (blog, réseaux sociaux …) ;
  • les données à caractère personnel doivent être effacées pour respecter une obligation légale qui est prévue par le droit de l’Union ou par le droit de l’État membre auquel le responsable du traitement est soumis ;
  • vous vous êtes opposé au traitement de vos données et le responsable du fichier n’a pas de motif légitime ou impérieux de ne pas donner suite à cette demande.

Par ailleurs, on distingue deux types d’élimination des données, le déréférencement et l’effacement.

– L’effacement, consiste à s’adresser au responsable du site (à la source de l’information) et lui indiquer précisément ce que vous souhaiteriez supprimer.

– Le déréférencement, consiste à s’adresser au moteur de recherche pour que vos données personnelles ne figurent plus dans les résultats de recherche.

Attention, le déréférencement ne permet pas de supprimer à la source l’information, mais les empêche simplement d’apparaître dans les résultats d’un moteur de recherche.

 

Pour effectuer cette démarche, il est important d’identifier le propriétaire du site ou l’organisme à contacter (Google, Yahoo, DuckDuckGo, Bing, Qwant, …) pour y faire votre demande soit par voie électronique (formulaire, courriel…) ou par courrier.

Ainsi, une réponse devra vous être formulée dans les meilleurs délais, soit au plus tard dans un délai d’un mois, mais qui peut être porté à trois selon la complexité de votre demande.

Si vous restez sans réponse de la part de l’organisme ou que vous estimez que celle-ci n’a pas suffisamment justifié sa décision de refus, vous pouvez saisir la CNIL. Il vous est donc préférable de conserver une copie de toutes vos démarches en cas de litige.

Sonia L.

21 juillet 2020

À noter : les numéros d’urgence accessibles gratuitement 24/7

Pour éviter les décès liés aux accidents de la vie courante, et faire face à l’urgence, il est indispensable de connaître les numéros d’appel des secours, joignables gratuitement 24h/24 et 7 jours/7.

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10 juillet 2020

Ondes radioélectriques : les objets connectés afficheront désormais leur niveau d’émission

Depuis le 1er juillet, le débit d’absorption spécifique est indiqué sur les tablettes, les PC portables ou encore certaines montres connectées.

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5 juillet 2020