UFC-Que Choisir d'Aix-en-Provence

Connaissez-vous vraiment l’UFC-Que Choisir d’Aix-en-Provence ?

  • Qui sommes-nous ?

Nous sommes avant tout une association loi 1901, parmi les 146 réparties en France ayant le même patronyme, qui plonge ses racines dans les années 70. Et par le partage de nos ressources nous appartenons ainsi  à la première association nationale de consommateurs : l’Union Fédérale des Consommateurs Que Choisir regroupant plus de 140 000 adhérents.

En ce qui concerne tout particulièrement notre association locale son fluide vital et la force qui en émane proviennent des 1700 adhérents qui à ce jour nous soutiennent, chiffre en constante progression, répartis non seulement sur le territoire du Pays d’Aix et le Vaucluse, mais également, pour une plus faible partie là aussi en évolution, sur l’ensemble du territoire national.

 

  • Nos bénévoles sont notre force

À ce jour, le socle de notre association ce n’est pas moins que 72 bénévoles experts dans divers domaines, épaulés par 6 juristes spécialisés, qui ont fusionné leurs expériences et leurs compétences pour s’assurer, mesurer le degré admissible, et intervenir au besoin, que rien ne viennent entraver la qualité de l’air que vous respirez, l’eau que vous buvez, les aliments que vous mangez, les services ou les biens de consommation que vous achetez, en fait que les droits de consommateurs et de citoyens dont vous pouvez vous prévaloir soient respectés.

Ainsi notre vigilance s’attache aux respects de ceux-ci aussi bien dans vos achats de la vie courante que  dans les établissements hospitaliers, qu’au sein de la Métropole, ou dans les nombreuses institutions où nous siégeons, en Pays d’Aix et Vaucluse, pour que votre parole soit écoutée au travers de nous.

 

  • Nos commissions sont notre colonne vertébrale
  • Enquêtes ;
  • Santé ;
  • Énergie – Environnement ;
  • Sécurité Alimentaire ;
  • Litiges ;
  • Communication.

Elles œuvrent avec une grande acuité pour prévenir les possibles dérives ou dérogations à vos droits, vous écouter, vous accompagner, au besoin vous soutenir, dans vos litiges avec des professionnels mais aussi vous informer de tout cela avec créativité.

 

  • Nous essayons d’être présents au plus près de chez vous

Notre association, dont l’épicentre se trouve à Aix-en-Provence, c’est aussi 6 points d’accueil dans les Bouches du Rhône et 2 dans le Vaucluse.

 

  • Nos partenariats nous aident à vous défendre

Le tableau serait incomplet s’il était fait abstraction de nos partenaires avocats, architectes, experts qui peuvent faire valoir le préjudice de nos adhérents particulièrement auprès des tribunaux couverts par la Cour d’Appel d’Aix en Provence – soit la sphère de la région Paca dans sa grande partie-, la Cour d’Appel de Nîmes, de Toulouse ou encore celle de Bordeaux où nous avons des partenariats avec des avocats, mais également au niveau de la France entière.

 

  • Merci à vous !

Il faut, pour conclure, vous remercier de la confiance que vous accordez ou que vous accorderez à notre association UFC-Que Choisir d’Aix-en-Provence, qui, il faut le rappeler, si elle est totalement indépendante de tout parti politique, d’un quelconque lobby ou autres influences, est par contre totalement investie dans la défense des consommateurs.

 

Frédéric LIAUMON
Président UFC-Que Choisir d’Aix-en-Provence

27 octobre 2020

Litige gagné : refus de fournir un avoir par un voyagiste suite à une annulation

En avril 2020, notre adhérente, Mme E., suite à l’annulation de son voyage en raison des contraintes sanitaires liées au Covid 19, contacte l’agence Voyage Privé (VP) et demande, par courrier recommandé avec AR, un avoir de 586 € valable 18 mois, conformément à la réglementation exceptionnelle en cours.

Sa demande n’ayant pas abouti, elle la renouvelle le 19 juin, toujours par courrier recommandé avec AR.

L’adhérente ayant décidé en parallèle de contacter l’UFC-Que Choisir d’Aix-en-Provence, celle-ci effectue la même demande en rappelant à Voyage Privé la réglementation en vigueur.

Voyage Privé ne répondant toujours pas, fin juillet l’UFC doit renouveler la demande de manière plus ferme et précisant les risques judiciaires encourus par l’entreprise.

Début septembre, le voyagiste informe l’UFC qu’il a délivré à notre adhérente un avoir de 586 € valable 18 mois (donc, comme le prévoit la loi, remboursable à terme s’il n’a pas été consommé au cours de la période de validité).

27 octobre 2020

Les litiges liés aux achats sur un site hébergeur (Amazon, Cdiscount, Fnac-Darty, Rakuten…)

  • Un peu de vocabulaire préalable

Un site hébergeur ou place de marché ou marketplace (Cdiscount, Amazon, Rakuten, Fnac-Darty et beaucoup d’autres en font partie) peut être vu comme un centre commercial ou votre marché du samedi au sein duquel différents commerçants viennent vendre leur produit.

Autrement dit, lorsque vous achetez sur un tel site, ce n’est pas forcément au propriétaire du site que vous achetez votre produit mais à un de ses boutiquiers. D’ailleurs, pour prendre le cas d’Amazon, s’il n’est pas indiqué « vendu et expédié par Amazon », c’est que le produit n’est pas vendu par l’hébergeur mais par une des boutiques qu’il héberge.

 

  • Qui assure la garantie ?

Comme nombre de consommateurs vous avez acheté, par exemple, un téléphone portable, neuf ou reconditionné, sur un site marchand à un prix défiant toute concurrence

Cependant, comme cela arrive quelquefois, cette affaire en or vient subitement de tomber en panne.

La question se pose alors de savoir qui vous doit la garantie : le site, le vendeur ou les deux.

En fait dans tous les cas c’est le vendeur qui doit vous assurer un service après vente.

Si le site est le vendeur, ce qui est normalement indiqué lors de l’achat, c’est donc à lui de prendre en charge la garantie et d’ailleurs, conformément à la loi, il ne doit en aucun cas vous orienter vers le constructeur du produit en votre possession.

À ce sujet, si certains assument généralement leurs responsabilités, comme cela a pu se vérifier plusieurs fois avec Amazon, il n’en est pas de même pour d’autres sites qui n’hésitent pas à mettre en œuvre toutes sortes de manœuvres dilatoires visant à décourager le consommateur.

 

  • Ah ? Le vendeur n’est peut-être pas en France ?

Cependant, généralement lorsque vous achetez sur un site hébergeur, vous le faites auprès d’un professionnel qui a simplement déposé une annonce sur ce dernier.

Il vous appartient alors d’être particulièrement vigilant sur la domiciliation du professionnel : France, Europe ou encore hors Europe. Car là vont résider de potentiels problèmes en cas de litige.

 

  • Puis-je porter plainte à l’étranger en cas de litige ?

Si la loi française va s’appliquer pour tout bien vendu sur le territoire national, que l’entreprise soit française ou étrangère, en revanche l’exécution de celle-ci risque fort d’être problématique si l’entreprise est étrangère.

En effet si le litige se transforme en contentieux, vous pourrez toujours saisir un tribunal, qui pourra par ailleurs juger en votre faveur. Mais il est impératif que le titre exécutoire du jugement soit remis à la partie adverse. Et c’est dans ce domaine où, pour vous, une croisade épuisante et onéreuse risque de commencer !

 

  • Ah ? Dois-je vraiment faire traduire ma plainte dans la langue du vendeur ?

Dans un premier temps il vous faudra effectivement faire traduire le titre exécutoire, dans la langue du mis en accusation, et cela par un expert agréé auprès des tribunaux. Bien évidemment, vous vous doutez bien que ce dernier ne va travailler à titre gracieux.

Par la suite, et après avoir réglé au passage des frais de greffe, il faudra vous rapprocher d’un homme de loi du pays où votre adversaire réside car, malheureusement, les procédures civiles d’exécution diffèrent d’un pays à l’autre. Là encore, cette intervention ne se fera pas sans frais, bien au contraire.

Enfin, le mis en cause, au fin fond de la Chine, peut très bien ne pas vouloir se plier à l’injonction et dès lors vous vous verrez repartir pour un nouveau tour au tribunal.

 

  • Quelques dizaines ou centaines d’euros économisés peuvent vous en coûter des milliers

Sachant que le premier tour de piste vous aura déjà coûté quelques milliers d’euros vous pourrez d’ores et déjà avoir un aperçu du coût final de la bonne affaire de votre téléphone et encore dans la mesure où, à terme, il soit réparé…ce qui est loin d’être certain.

En théorie vous pouvez toujours faire valoir vos droits auprès d’un tribunal.

Mais entre la théorie et la pratique il y a quelquefois un gouffre au fond duquel quelques-uns sont tombés malgré leurs certitudes et forts de leurs principes.

 

  • Un maître mot : vigilance !

Pour conclure, certes des annonces sont quelquefois alléchantes sur des plateformes de vente en ligne mais prenez garde à la domiciliation du vendeur sachant que, quelquefois, tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes…

 

Frédéric LIAUMON
Commission Litiges UFC Que Choisir Aix en Provence

 

PS : Nous évoquons ce sujet dans notre toute première pastille vidéo visible, entre autres, sur notre page Facebook ou notre page LinkedIn.

27 octobre 2020

Litige gagné : fuite d’eau non signalée par l’opérateur

En avril 2020, notre adhérente, Mme S. reçoit de la Société des Eaux de Marseille une facture de consommation d’eau d’un montant astronomique de plus de 3900 €.

Cette facture, qui correspond à un relevé réel, pas une estimation, est très largement supérieure aux montants annuels habituels.

Auparavant en octobre 2013, dans un courrier adressé à tous les clients, la SEM avait informé qu’elle avait changé les compteurs, permettant ainsi une télétransmission des données mais également une information du client en cas de suspicion de surconsommation (comme le prévoit l’article L 2224-124 du code de la consommation).

Pourtant aucune alerte n’est parvenue à la cliente qui, suite à cette surconsommation, a effectivement constaté une fuite d’eau importante qu’elle a immédiatement fait réparer.

En juillet 2020, l’UFC-Que Choisir d’Aix-en-Provence, sollicitée par l’adhérente, rappelle par courrier à la SEM ses obligations et règlementations et, suite à ses manquements, demande que seulement le double de la consommation mensuelle habituelle soit à régler.

En septembre 2020, la cliente nous informe que le litige est résolu comme nous l’avons demandé, avec un règlement des sommes finalement dues étalé sur 2 ans.

27 octobre 2020

Crédit immobilier : les banques durcissent les conditions de prêt

Malgré la baisse des taux, le durcissement des conditions d’octroi est à l’œuvre, obligeant les clients à revoir ou à abandonner leur projet. Découvrez les nouvelles pratiques du secteur.

Lire la suite sur Capital

25 octobre 2020

Les victimes de fraudes de moins en moins remboursées

Selon l’UFC-Que Choisir, au moins 30% des victimes de fraudes n’auraient pas été remboursées par leur banque cette année.

Lire la suite sur Capital

22 octobre 2020

NEONICOTINOÏDES : TUEURS D’ABEILLES

 

Dans quelques années, sauf à polliniser certains arbres fruitiers avec des cotons-tiges comme cela se fait déjà dans plusieurs régions de Chine, il y a fort à parier que le miel et les fruits ne seront plus  pour nous qu’un lointain souvenir.

En total contre-pied avec l’ambition annoncée d’un nouveau modèle agricole respectueux de l’environnement et de la santé, le gouvernement vient de présenter un projet de loi pour permettre – dès la campagne 2021 et le cas échéant les deux campagnes suivantes – une dérogation à l’interdiction des néonicotinoïdes, classe d’insecticides particulièrement toxiques pour les insectes pollinisateurs.

Mais pas seulement, en effet plusieurs études rapportent des risques possibles et « des conséquences développementales ou neurologiques défavorables » chez l’humain du fait de leur faible biodégradabilité, leur effet toxique persistant et leur diffusion dans la nature.

Cette dérogation,  ayant vraisemblablement pour origine des pressions de la culture betteravière, ne serait en fait pas circonscrite à cette dernière. La boîte de Pandore risque donc d’être ouverte.

Notre association UFC Que Choisir, associée à d’autres organisations de protection de l’environnement, de la santé environnementale, représentatives des consommateurs, des salariés issus du monde agricole, demande au travers d’un courrier adressé aux parlementaires, de s’opposer avec détermination à ce nouveau recul en matière de transition écologique et sociale.

Nous appelons au courage politique et au bon sens des parlementaires en refusant de voter en faveur de ce projet de loi qui, s’il était entériné, serait un retour en arrière inacceptable.

Dans ce sens, notre association locale UFC QUE CHOISIR d’Aix en Provence a adressé un courrier aux députés de nos circonscriptions invitant ces derniers à ne pas cautionner cette loi qui va à l’encontre de la santé et de l’environnement de nos générations et des générations futures.

Frédéric LIAUMON

Président UFC Que Choisir d’Aix en Provence

2 octobre 2020