UFC-Que Choisir d'Aix-en-Provence

Comment choisir un foie gras ?

Les fêtes de fin d’année arrivent à grand pas. Les cadeaux sous le sapin, les festins qui durent… Et comme plus de 70 % des Français, vous aurez peut-être du foie-gras dans votre assiette. Savez-vous comment bien le choisir ? On vous explique.

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28 décembre 2022

Plateformes en ligne : à quoi devez-vous faire attention avant de réserver vos vacances ?

Aujourd’hui, internet et plus particulièrement les plateformes en ligne sont devenus le mode prédominant de réservation des nuits et séjours dans les hôtels. Les consommateurs doivent cependant faire attention à certains points de vigilance lorsqu’ils réservent sur ces plateformes. On fait le point.

28 décembre 2022

Une conférence gratuite sur les arnaques, animée dans votre commune, ça vous dirait ?

Votre association locale d’Aix-en-Provence de l’UFC-Que Choisir a animé cette année plusieurs conférences gratuites sur ces nombreuses arnaques qui n’ont pas cessé de voir le jour au cours des dernières années depuis le début des crises sanitaires et énergétiques.

Que diriez-vous d’une telle conférence organisée dans votre commune ?

 

Pourquoi pas dans votre commune ?

Si l’idée vous tente, et si vous savez à qui faire part de notre proposition au sein de la mairie, de son service communication ou du CCAS, n’hésitez pas à contacter cette personne et à lui demander d’appeler notre siège social au 04.42.93.74.57 afin de rentrer en contact avec un de nos responsables et de confirmer la possibilité de la tenue d’une telle conférence de votre commune.

Il nous suffit de disposer d’une salle pouvant accueillir des spectateurs.

Si, en plus, elle est équipée d’un écran et d’un vidéo-projecteur, ce n’en est que mieux, mais ce n’est pas indispensable.

Il faudra aussi, bien evidemment, que le service de votre commune, organisateur de cette conférence, accepte de faire localement toute la publicité nécessaire pour le faire savoir aux habitants qui, comme vous et nous, sont tous des consommateurs. Et, en tant que tels, ils doivent impérativement, et autant que faire se peut, être protégés des trop nombreuses tentatives d’escroquerie qui prolifèrent actuellement.

Note : si nous sommes sollicités par de nombreuses communes, il va de soi que la tenue de ces conférences sera étalée sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois, en fonction de la disponibilité de nos juristes qui les animent.

 

19 décembre 2022

De la bonne compréhension du nutri-score !

Crée par SANTE PUBLIQUE FRANCE en 2016, le Nutri-Score s’est imposé sur de plus en plus d’étiquetages d’aliments, y compris ceux qui ne sont pas favorisés par ses notes D et E, mais qui ont trouvé un intérêt commercial à jouer la transparence.

IL y a plusieurs mois, alors qu’il semblait s’imposer sans bruit dans le paysage alimentaire, le Nutri-Score a fait l’objet d’une attaque de producteurs de fromages, qui lui reprochaient le préjudice que leur causerait la note D ou E indiquée sur les emballages de leurs produits.

Ces opposants demandent la suppression du Nutri-Score sur leurs fromages, en précisant que cette mauvaise notation est injustifiée compte tenu de l’excellente qualité de leurs produits.

On peut effectivement se demander l’intérêt de noter des aliments, tels les sucreries et certains produits laitiers, dont l’évidente teneur en calories et en graisse les classe d’office bien moins diététiques qu’un simple potage de légumes, et considérer qu’une telle évidence est connue de l’ensemble des consommateurs.

Afin de relativiser le risque soulevé, notons que le Nutri-Score n’est pas indiqué sur les fromages vendus dans les fromageries, sur les marchés ou à la coupe en supermarché.  Il est réservé aux produits vendus emballés.

Comme l’indique Serge Hercberg, professeur émérite de nutrition à l’université Sorbonne-Paris-Nord et concepteur du Nutri-Score : « La notation traduit la composition. La note E ne signifie pas qu’il ne faut pas en manger mais en manger en petite quantité. Les opposants au Nutri-score utilisent la confusion entre un label de qualité gage de pratiques de production plus vertueuses et d’attachement au territoire et la qualité nutritionnelle. Ce sont deux dimensions différentes »

Le Nutri-Score n’est-il pas plutôt utile pour identifier et étudier les produits transformés et semi-transformés ? Oui mais uniquement pour la dose de sel et sucre de ces éléments, puisqu’il ne recense pas actuellement les additifs et autres édulcorants.

Son évolution est cependant en cours : l’évaluation de la qualité nutritionnelle va prochainement prendre en compte des critères supplémentaires (taux de fibres et de protéines, bons et mauvais acides gras…); ainsi certains aliments se trouveront mieux notés (tels certaines huiles végétales), d’autres verront leur notation baisser, à l’exemple des desserts lactés sucrés.

Finalement, à quoi sert-il ? Rappelons donc son but initial, qui n’a pas varié : informer sur la valeur nutritionnelle d’un aliment et faisons appel à notre bon sens, de manière à manger seulement des quantités raisonnables pour notre santé.

Il nous semble cependant nécessaire que le Nutri-Score prenne rapidement en compte la nature des aliments ultra-transformés : pour les nutritionnistes, l’ultra transformation des aliments a une incidence sur notre santé, par ses ingrédients industriels.

Commission Sécurité Alimentaire

19 décembre 2022

Litige gagné : automobile, une victoire d’actualité…

En janvier 2021, notre adhérent passe commande, pour compte de son frère handicapé, d’une CITROËN C3 Pure Tech EAT6 avec certaines options impératives eu égard au lourd handicap du futur conducteur
Montant de cette commande : 26 650 €
Après un report de la date de livraison initiale l’adhérent reçoit sa C3 en octobre 2021.

Très rapidement il constate l’absence des options choisies et bien mentionnées sur son bon de commande. Il s’en plaint au concessionnaire vendeur de la marque à Aix les Milles lequel s’abrite derrière la pénurie de semi-conducteurs dans le monde de l’automobile, sans toutefois proposer un remboursement des options manquantes…

L’adhérent exige que lui soit livré un véhicule conforme au bon de commande, et remise le véhicule non-conforme dans son garage afin de ne plus s’en servir.

Le concessionnaire prend acte de cette volonté mais, quelques semaines plus tard (avril 2022), il informe son acheteur par mail que le véhicule qui lui sera destiné ne disposera pas, non plus, de la totalité des options souhaitées ; en outre un délai de 10 jours est imposé à notre adhérent pour qu’il valide cette proposition, tout en ajoutant que son « acquisition ne pourra lui être remboursée ». L’adhérent refuse la proposition.

Dans le cadre de la garantie légale de conformité notre adhérent, conciliant, demande à ce que lui soit indiqué une date précise pour obtenir un véhicule conforme à ses souhaits.

Sans avancée significative avec le concessionnaire, il confiait alors son dossier à notre association locale UFC Que Choisir, fin avril 2022.

Les courriers habituels de médiation ont été adressés successivement à :

  • Concessionnaire vendeur (sans réponse) ;
  • Relance à ce même destinataire (sans suite) ;
  • Service Relations Clientèle de Citroën, lequel créait un espoir en réclamant copie du BC de manière à vérifier si le constructeur était bien responsable d’une livraison non conforme.

Sans autre ligne d’horizon claire, il était décidé de saisir la médiatrice du constructeur, laquelle se déclarait « incompétente » (?)

Il était alors décidé de saisir le médiateur national du CNPA/MOBILIANS. Eu égard, à l’absence de réponse de la partie adverse (AVICARS Citroën) ce médiateur déclarait la fin de sa mission et le classement de notre recours…

Nous avons encore eu la possibilité de consulter un de nos avocats partenaires.

Toutefois, fin novembre 2022 notre adhérent recevait un mail du service Relations Clientèle CITROËN, l’invitant à prendre contact avec le directeur de sa concession.

Enfin, ce lundi 5 décembre, l’adhérent informait le conseiller en charge de son dossier, que le vendredi 2 courant Citroën avait procédé au remboursement intégral du véhicule non-conforme (restitué), y compris le coût des aménagements nécessaires à sa conduite, par son frère.

Conclusion : il semblerait que dans cette période très instable et délétère, les constructeurs automobiles et surtout les concessionnaires, face à la pénurie de semi-conducteurs – cerveaux de quasiment toutes les options – tentent de forcer la main des acquéreurs en livrant des véhicules non-conformes aux BC.

En effet, les chances de se heurter à un refus sont très faibles : qui refuserait un véhicule que l’on a attendu si longtemps pour seulement 3 à 4 % d’options par rapport à la valeur totale du véhicule ?

19 décembre 2022

Assurance mobile : les consommateurs mieux protégés dès 2023

Dès le 1er janvier 2023, les clients qui ont souscrit à une assurance pour leur mobile à leur insu vont bénéficier d’un délai d’un mois pour se rétracter. Auparavant, le délai de rétractation était de 14 jours.

C’est un grand classique au niveau des litiges que nous traitons dans les associations de défense des consommateurs : l’assurance téléphone contractée sans le vouloir. Bonne nouvelle, il va y avoir des améliorations pour protéger les consommateurs contre les pratiques commerciales trompeuses de certains vendeurs ou opérateurs

Jusqu’à présent, les clients avaient 14 jours pour annuler ce contrat. Désormais, ce délai va être étendu à 30 jours à la suite d’un décret paru le 5 décembre 2022 au Journal Officiel. Mais ce n’est pas tout.

Actuellement, le premier mois d’assurance est souvent offert aux clients. Ainsi, lors de ce premier mois gratuit, aucun prélèvement d’assurance n’est effectué. Mais le mois suivant, lorsque le consommateur se rend compte qu’il paie une assurance, le délai de rétractation de 14 jours est déjà dépassé et il se retrouve engagé pour une année. Ainsi, pour déjouer ce piège du premier mois gratuit, le délai d’un mois « ne peut courir qu’à compter d’un paiement effectif de tout ou partie de la prime d’assurance » , soit après ce premier mois offert.

Le décret précise également que pour annuler le contrat, l’assuré doit utiliser un « support durable », c’est-à-dire envoyer une lettre, un email ou un message depuis un compte client. Autrement dit, la résiliation par téléphone peut ne pas être prise en compte.

Cela faisait plusieurs mois que l’UFC-Que Choisir et le Médiateur de l’Assurance réclamaient une meilleure protection pour les consommateurs.

En 2021, 6 % des saisines de la médiation de l’assurance concernaient des assurances de téléphone ou de tablette. Ces deux appareils ne sont néanmoins pas les seuls concernés par ce décret qui s’applique également aux assurances d’appareils électroménagers, de télévisions ou encore d’ordinateurs.

Saphia Boudaoud

 

19 décembre 2022

HUBSIDE.Store bientôt devant la justice !

À la suite, au niveau local comme national, de nombreux témoignages de consommateurs liés aux pratiques de 5 sociétés du groupe INDEXIA, proposant des assurances multimédias (mobile, téléphone, tablette…), un procès va se tenir devant le tribunal correctionnel de Paris à l’encontre de 5 sociétés de ce groupe comprenant notamment HUBSIDE.Store.

 

Quels sont les griefs ?

Il est reproché à cette société, de même qu’aux 4 autres (SFAM-CELSIde, FORIOU, CYRANA, SERENA-AMP), à la fois un manque réel d’information de la part du commerçant qui doit expliquer clairement au consommateur en quoi il s’engage lors de la souscription d’un ou plusieurs contrats, mais également une résistance abusive aux demandes de résiliation et des pratiques consistant à ignorer les demandes de résiliation des consommateurs en poursuivant, voire augmentant, les prélèvements et en retardant ou refusant les remboursements.

Dans ce sens, INDEXIA (donc HUBSIDE.Store) a déjà fait l’objet dernièrement d’une enquête de la part de Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes, qui a mis en évidence « des pratiques consistant à faire faussement croire aux consommateurs souhaitant faire cesser leurs prélèvements ou résilier leurs abonnements (…) que leurs demandes de résiliation étaient prises en compte voire effectives ».

Voir l’intégralité de la communication de la DGCCRF

Le procès, initialement prévu en octobre 2022, a été repoussé de plusieurs mois pour permettre à celles et ceux qui ne se sont pas encore fait connaître de se porter parties civiles (c’est gratuit et sans avocat – voir plus loin).

 

Que faire en cas de litige avec ces sociétés ?

Si vous rencontrez des difficultés avec cette société, il est possible que vous soyez concerné(e) par le procès à venir.

Si toutes vos démarches amiables sont restées infructueuses (défaut de réponse, refus de remboursement, remboursement partiel), n’hésitez pas à vous constituer partie civile afin que le tribunal correctionnel puisse se prononcer sur votre demande d’indemnisation.

Les critères de recevabilité et beaucoup plus de détails pour constituer votre dossier de plainte sont consultables  à cette page ».

 

Que veut dire « se constituer partie civile » ?

Il s’agit simplement d’intervenir par écrit dans le procès pénal pour que votre situation soit prise en compte et pouvoir faire une demande de dommages et intérêts. Si les victimes ne se font pas connaître, elles ne pourront être prises en compte.

La démarche est simple, gratuite et ne nécessite ni votre présence, ni la représentation par un avocat.

Il suffit pour cela d’envoyer votre dossier complet par courrier recommandé avec accusé de réception à :

Tribunal Judiciaire de Paris

Procureur de la République de Paris

N° de dossier : 21 307 0000 77

Parvis du tribunal de Paris

29-45 avenue de la Porte de Clichy

75859 Paris Cedex 17

Vous avez la possibilité à tout moment de mettre fin à votre constitution de partie civile en adressant un courrier au tribunal précisant que vous renoncez à vos demandes et ainsi à votre constitution de partie civile.

En tout état de cause, notre association locale UFC-Que Choisir d’Aix-en-Provence est à votre disposition pour vous aider dans vos démarches ou pour tout autre litige lié à la consommation.

contactez-nous par courriel : contact@aixenprovence.ufcquechoisir.fr

ou par téléphone : 04 42 93 74 57

 

19 décembre 2022

Logement classé G : les règles pour louer en 2023 sans être sanctionné

À compter de 2023, la location des logements dont la consommation énergétique finale excède 450kWh par m² et par an est interdite. En dessous de ce seuil, il est possible de louer avant le couperet de 2025. Pour les propriétaires qui ne respectent pas les règles en revanche, des sanctions sont prévues. La marche à suivre pour y échapper.

18 décembre 2022

Comparateurs en ligne : quelles sont les obligations d’information vis-à-vis des internautes ?

Comparateur de vols, d’assurances, de banques… de nombreux consommateurs font appel à des comparateurs en ligne avant d’acheter un bien ou un service. Mais savez-vous que la loi leur impose certaines obligations d’information afin de mieux renseigner les utilisateurs ? On fait le point sur la question.

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15 décembre 2022

Refus de Linky : une surfacturation dès janvier 2023

En-dehors des ménages pour lesquels l’installation du compteur connecté Linky est impossible, l’ensemble des Français disposent désormais de ce nouvel outil. Il a plusieurs avantages, comme la possibilité de réaliser des opérations à distance ou encore permettre la relève des données de consommation sans besoin de déplacement. Mais certains ménages l’ont refusé.

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15 décembre 2022

Nos conseils pour réussir vos fêtes de fin d’année

Achat des cadeaux, du sapin, des aliments qui garniront la table de votre réveillon… suivez nos conseils pour ne pas vous tromper dans vos achats et réussir vos fêtes de fin d’année !

14 décembre 2022

Garantie des vices cachés : à quoi ça sert ? Comment la faire jouer ?

Lave-linge, voiture ou appartement, neuf ou d’occasion, la garantie des vices cachés concerne tous les types de biens. Qu’est-ce qu’un vice caché ? À quelles conditions s’applique la garantie des vices cachés ? Que peut obtenir l’acheteur en cas de vice caché ? On vous explique.

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10 décembre 2022

Tout savoir sur la garantie légale de conformité

Vous venez d’acheter un produit et vous vous apercevez qu’il ne fonctionne pas ou qu’il ne correspond pas à ce qu’on vous a décrit ? Pensez à faire appliquer la garantie légale de conformité pour vous faire rembourser ou remplacer le produit non-conforme ou défaillant ! Comment vous retourner vers le vendeur ? Qu’est-ce qui définit la non-conformité ? On vous explique.

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5 décembre 2022

Vente à distance : tout savoir sur le délai de rétractation

Lorsque vous achetez par internet, par téléphone, ou à distance, vous avez le droit de changer d’avis pendant 14 jours. Quelles sont les démarches à faire pour obtenir le remboursement ? Quelles sont les conditions ? Toutes nos réponses.

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5 décembre 2022

Ce qui change avec la nouvelle version de l’étiquette DPE

Dès 2023, il sera interdit de louer un logement affichant une étiquette DPE avec une consommation dépassant 450 kWh/m2 d’énergie finale. Afin d’éviter les confusions sur le seuil à ne pas dépasser, le gouvernement va faciliter la lecture de ce diagnostic, d’ici la fin de l’année. Avec la nouvelle donne, certains propriétaires de biens immobiliers dits « passoires énergétiques » pourraient gagner 2 ans de location.

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5 décembre 2022