UFC-Que Choisir d'Aix-en-Provence

Nos conseils conso : antigaspi, remettre en service les plastiques devenus collants

Vous avez probablement déjà été confronté à un matériel comportant des parties en plastique qui, au fur et à mesure de leur vieillissement, deviennent collantes et, de ce fait, désagréable à prendre en mains et à manipuler.

C’est souvent le cas de manches en plastique (brosses, parapluies…), par exemple.

Un simple lavage ou dégraissage ne vous débarrassera pas du problème.

Là, vous avez deux choix possibles :

  • Vous jetez le produit en question et en rachetez un nouveau. Mais c’est peu écologique, c’est du gaspillage et ça a un coût ;
  • Vous continuez à l’utiliser tel quel, mais c’est désagréable.

Cependant, il y a (au moins) une méthode qui marche dans 80 % des cas, à la condition que le matériel concerné puisse être au minimum humidifié sans risques, sans qu’il soit besoin de le passer sous un robinet.

La solution, c’est d’associer un tampon Jex, que vous trouverez généralement dans les supermarchés (voir l’image associée à cet article), et de l’huile de coude, dont il n’existe malheureusement pas de flacon en vente.

Vous mouillez d’abord votre tampon Jex.

Si le matériel n’est pas fait pour être trempé, vous le serrez bien pour l’essorer (le tampon, pas le matériel).

Puis vous frottez avec ardeur de long en large et de large en long la partie collante.

Quand vous pensez en avoir fini, soit vous le passez sous l’eau pour le rincer, s’il le supporte, soit à l’aide d’une éponge essorée et de quelques passages, vous éliminez le détergent qu’y laisse le tampon.

Et si, après rinçage, vous constatez que ça continue à être collant, mais dans une nettement moindre mesure, c’est bon signe ! Cela veut dire que vous n’avez pas assez frotté mais qu’en recommençant, il y a de très fortes chances que vous remettiez à neuf votre matériel.

Georges Planelles

27 février 2023

La responsabilité d’Apple Pay en cas de paiement frauduleux – Défendez-vous !

Récemment, nous constatons de nombreux paiement frauduleux via le service Apple Pay.

Or, lors de tentative de résolution à l’amiable, le service Apple Pay semble s’exonérer en indiquant que le recours doit être dirigé vers la banque du client, tandis que la banque renvoie la responsabilité au service Apple Pay.

Mais alors, qui est responsable ?

Pour autoriser un paiement via Apple Pay, il est stipulé dans ses conditions générales données de sécurité personnalisées, que tout paiement réalisé au moyen de ce service nécessite l’utilisation d’une authentification forte telle que :

 

  • L’authentification par la composition du Code confidentiel Apple Pay, choisi par le Titulaire de la Carte pour déverrouiller son Appareil Apple, ci-après désigné « Code confidentiel Apple Pay » ;
  • L’authentification par Touch ID qui est une technologie de biométrie digitale à condition qu’elle soit utilisable sur l’Appareil Apple du Titulaire de la Carte et que celui-ci ait activé cette fonctionnalité directement sur son appareil ;
  • L’authentification par Face ID qui est une technologie de biométrie faciale à condition qu’elle soit utilisable sur l’Appareil Apple du Titulaire de la Carte et que celui-ci ait activé cette fonctionnalité directement sur son appareil ;
  • L’authentification par le biais d’une Apple Watch appairée à un iPhone compatible et qui permet à l’Utilisateur de la Carte de s’authentifier tant que l’Apple Watch n’est pas retirée de son poignet.

 

Ainsi, le titulaire de la carte a l’obligation de prendre toutes les mesures nécessaires afin de garantir le niveau requis de protection de son Appareil Apple contre tous risques d’utilisation de ces données personnalisées par les tiers.

Apple Pay étant un service de paiement conformément aux dispositions de l’article L.314-1 du Code monétaire et financier, également en vertus des dispositions de l’article L.521-1, il est un prestataire de service d’information sur les comptes.

Par conséquent, il rentre dans le champ d’application de l’Ordonnance N° 2017-1252 du 9 août 2017, article 2, en vigueur le 13 janvier 2018 (article L. 133-1 à article L. 133-45).

Par conséquent également, en cas de fraude, si le titulaire de la carte n’a pas failli intentionnellement ou par négligence grave aux obligations qui lui incombent, alors le titulaire de la carte peut demander réparation auprès d’Apple Pay sur le fondement de l’article L.123-44 pour manquement à son obligation d’authentification forte.

27 février 2023

Litige gagné : un abus de faiblesse réglé en une journée !

Notre adhérent est une personne âgée et diminuée physiquement. Elle est donc une cible idéale pour les démarcheurs de tout poil.

Et, justement, cette personne, après avoir reçu plusieurs appels téléphoniques de démarchage insistants, a fini par accepter de signer un contrat de mutuelle alors qu’elle en avait déjà un qui la satisfaisait pleinement.

Se rendant compte de son erreur, elle est venue à rencontre d’un de nos conseillers litiges.

Le lendemain matin de cette entrevue, notre conseiller ayant, dès la soirée précédente, rédigé un courrier ferme dans lequel il rappelle à la mutuelle les termes de loi liés à l’abus de faiblesse et demande l’annulation du contrat, il l’expédie par courriel à l’entreprise.

À sa grande surprise, car il peut nous falloir attendre plusieurs semaines avant d’avoir une réponse du professionnel en faute, dès la fin d’après-midi, il reçoit de la mutuelle un courriel lui indiquant que le contrat est annulé.

Pour un litige réglé par courrier, il est incontestable que nous avons là un beau record, à la satisfaction de notre adhérent, bien entendu.

27 février 2023

Au rayon des arnaques, après le phishing (hameçonnage), voici le vishing !

Dans nos différents articles sur les arnaques qui peuvent viser tous les consommateurs sans distinction, nous avons régulièrement évoqué le phishing (ou hameçonnage, en bon français) qui consiste à se laisser piéger par un courriel ou un SMS, qui semble venir d’un organisme comme notre banque, la sécurité sociale, le fisc ou autres et qui nous incite à nous connecter de toute urgence sur leur site afin de vérifier qu’il n’a pas été piraté.

Et c’est justement là que vous vous faites pirater car le site sur lequel vous allez vous connecter et donc saisir vos identifiants est en fait une belle imitation du site original et les personnes qui sont derrière cette arnaque vont ensuite en profiter pour accéder à votre véritable compte avec les identifiants que vous leur avez aimablement fournis.

 

Le vishing est arrivé !

Comme l’imagination des arnaqueurs est sans fin, voici maintenant venir le « vishing » ou voice phishing, c’est-à-dire l’hameçonnage par la voix.

La majorité des attaques par vishing concerne les fraudes aux feux conseillers bancaires.

Mais elles peuvent aussi servir au vol de données personnelles pour de l’usurpation d’identité ou à la prise de contrôle de l’ordinateur pour y voler des fichiers ou générer un chantage.

 

Comment ça se passe ?

Soit l’arnaqueur vous appelle, soit il vous incite à l’appeler via un SMS à caractère urgent.

Il faut savoir que, pour réussir à vous piéger, cette personne a déjà connaissance de plusieurs de vos données personnelles qui ont été récupérées soit par un hameçonnage préalable, soit par un un piratage, par exemple.

Cette connaissance va lui servir à vous mettre en confiance car, dans le cas d’une arnaque financière, votre interlocuteur va se faire passer pour votre conseiller bancaire ou pour un responsable anti-fraude de votre banque.

Il va alors probablement vous alerter à propos de mouvements suspects sur vos comptes. Si vous mordez à l’hameçon, car il aura été très persuasif ou intimidant (il sait y faire !), il va alors vous proposer de les confirmer ou de les bloquer en urgence. Pressé par la situation, vous allez accepter et tomber dans le piège en lui livrant vos informations bancaires ou en validant vous-même des transactions sur votre application bancaire.

Et vous n’aurez ensuite plus que vos yeux pour pleurer.

 

Quelques pistes pour détecter et contrer ce genre d’anarque

  1. Aucune institution officielle ne vous demandera de communiquer par téléphone votre mot de passe ou un code de validation ou encore d’effectuer ou de valider en ligne une transaction quelconque.
    Ce genre de demande, quelle que soit l’urgence apparente, doit impérativement vous mettre la puce à l’oreille.

 

  1. Dans le cas où la personne prétend être de votre banque, il vous suffit de lui dire que vous allez raccrocher et appeler vous-même votre conseiller ou le responsable d’agence pour procéder avec lui au contrôle des prétendus mouvements suspects.
    Il est probable que l’interlocuteur vous raccroche alors au nez.

 

  1. Si la personne se présente comme appartenant à un autre organisme que vous connaissez, une fois qu’elle vous a expliqué pourquoi elle vous appelle, vous lui demandez de repréciser clairement le nom de l’organisme et son propre nom, puis vous lui dites que vous allez vous-même de suite appeler l’organisme en question et le demander, lui personnellement.
    Là encore, sauf s’il s’agit d’un appel réellement motivé, vous allez de nouveau vous faire raccrocher au nez.

 

  1. Enfin, plus simple encore, si vous ne connaissez pas le numéro qui vous appelle, ne décrochez pas. Si la personne veut réellement vos contacter, elle vous laissera un message.
    Mais si elle le fait et que, inquiété par la teneur du message vocal, vous rappelez la personne, il vous faudra quand même rester très vigilant et tenir compte des 3 points précédents.  

 

Que faire si, par oubli de nos consignes, vous pensez vous être fait avoir ?

  • Conservez tous les éléments (numéros de téléhone, SMS, courriels…) qui faciliteront une enquête éventuelle ;
  • Déposez rapidement plainte ;
  • Dans le cas d’une arnaque bancaire, signalez de suite la chose à votre banque et faites les éventuelles oppositions nécessaires ;
  • Changez vite les mots de passe des comptes concernés.

Georges Planelles

 

PS : Pour la petite histoire, l’image associée à cet article a été produite par une intelligence artificielle à laquelle j’ai simplement demandé de me générer une image pour un article sur le voice phishing. Visiblement, l’IA a compris le mot fishing (pêche, d’où le poisson) au lieu de phishing.

J’ai conservé l’image par amusement, mais il est clair qu’il y a encore un peu de progrès à faire dans ce domaine (ce qui ne saurait tarder vu la progression fulgurante de ces outils).

 

27 février 2023

Pénuries et étiquetage : comment vérifier si la recette d’un produit a changé ?

De l’huile de colza qui remplace de l’huile de tournesol dans un paquet de chips ou encore du poulet dans un cordon bleu de dinde, voici quelques exemples actuels de la modification de la composition de certains produits alimentaires. En cause : le conflit en Ukraine et la grippe aviaire. Alors, comment savoir si la composition de vos produits préférés a changé ?

La pénurie d’huile de tournesol, tout le monde en a entendu parler depuis le début de la guerre en Ukraine. Ainsi, en 2022, de nombreux fabricants de l’industrie alimentaire et cosmétique ont bénéficié d’une dérogation temporaire d’étiquetage de la part de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF).

En d’autres termes, durant quelques mois, les industriels ont été autorisés à remplacer l’huile de tournesol par d’autres huiles végétales sans que les consommateurs en soient clairement avertis puisque les changements d’emballages n’ont pas pu être réalisés. Les produits dont la recette a été modifiée sont généralement identifiables grâce à la mention « DEROG », apposée à proximité de leur date de durabilité minimale ou date limite de consommation.

Bonne nouvelle, depuis le 1er janvier 2023, les dérogations liées à la guerre en Ukraine ont pris fin « afin que les consommateurs disposent, pour les produits mis sur le marché à compter de cette date, de toutes les informations sur l’étiquetage du produit. »

En revanche, de nombreuses dérogations continuent d’être acceptées au motif de la grippe aviaire. Ainsi, les opérateurs concernés ont l’obligation de demander à la DGCCRF une dérogation dans l’attente de la modification de l’étiquetage de leurs produits ou d’un retour à la normale de leurs approvisionnements. Les dérogations sont accordées pour une durée de 3 mois maximum. La répression des fraudes indique évidemment que ces autorisations sont accordées à condition qu’elles ne mettent pas en danger la sécurité des consommateurs, « notamment par l’introduction de substances ou de produits provoquant des allergies ou intolérances. » Là encore, les consommateurs doivent en être informés sur l’étiquetage du produit ou à minima par la mention « DEROG » sur l’emballage, généralement à côté de la date limite de consommation.

Par exemple, en février 2023, les marques Le Gaulois et Père Dodu ont obtenu une dérogation pour leurs cordons bleus de dinde dans lesquels le jambon de dinde est fabriqué avec une « portion minoritaire » de poulet. Les consommateurs sont informés par la mention « JAMBON DINDE/POULET » apposée à l’encre au niveau de la date.

De nombreux produits à base d’œufs sont également touchés. Concrètement, des pâtes d’Alsace de marque Carrefour censées être fabriquées avec des œufs plein air origine France se retrouvent faites avec des œufs de poules élevées au sol origine UE. Il suffit là-encore de vérifier sur l’emballage la mention de ce changement.

La liste exhaustive des produits concernés est consultable sur le site de la DGCCRF (voir lien à la fin de l’article). Vous pouvez rechercher le produit sur lequel vous vous interrogez en indiquant son code barre, son nom commercial ou sa marque ou encore utiliser les filtres par catégories. En ce moment, plus de 7000 produits bénéficient d’une dérogation.

Saphia Boudaoud

 

Consulter la liste des produits concernés par les dérogations d’étiquetage :

https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/rechercher-produit-recette-temporairement-modifiee?q=*

Consulter le communiqué de la DGCCRF concernant la grippe aviaire et l’étiquetage :

https://www.economie.gouv.fr/files/files/directions_services/dgccrf/presse/communique/2022/cp-dgccrf-derogation-etiquetage-grippe-aviaire.pdf?v=1674495947

27 février 2023

« Je protège mon enfant » : une campagne de sensibilisation dédiée à la parentalité numérique

Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, Jean-Christophe Combe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées de France, et Charlotte Caubel, secrétaire d’Etat auprès de la Première ministre, chargée de l’Enfance, lancent la campagne de communication nationale destinée promouvoir la plateforme jeprotegemonenfant.gouv.fr 

23 février 2023

Litiges. La charge de la preuve revient toujours au professionnel

Dans un arrêt récent, la Cour de cassation donne une bonne fois pour toutes au professionnel la charge de prouver qu’il a bien fourni à un client tous les éléments légaux liés à un contrat. Cette décision est une vraie avancée pour le droit des consommateurs, surtout en matière de démarchage.

Lire la suite sur Quechoisir.org

23 février 2023

Métaux lourds : 10 aliments susceptibles d’en contenir

Les métaux lourds sont présents tout autour de nous, y compris dans notre alimentation. Des experts ont partagé pour le média « Eat This, Not That » les aliments les plus à risque de contenir de fortes quantités de métaux lourds.

lire la suite sur medisite.fr

20 février 2023

Succession : à quels frais de notaire vous attendre ?

Après le décès d’un proche, les héritiers doivent s’occuper du règlement de la succession. Quel est le rôle du notaire ? À quels frais s’attendre ? L’intervention du notaire est-elle obligatoire ? On fait le point.

Lire la suite sur economie.gouv.fr/particuliers

16 février 2023

Et le pire opérateur mobile de France est…

Le site Internet ZoneADSL a recensé toutes les pannes connues chez les opérateurs mobiles et Internet, en France, l’an dernier. Des pannes concernant l’Internet fixe, comme la téléphonie mobile. Il en ressort un classement plutôt instructif.

Lire la suite sur radins.com

 

16 février 2023

Immobilier : les huissiers délivrent un constat de conformité pour louer

Le bailleur peut demander à un huissier d’établir un constat de conformité afin de mettre son bien immobilier en location, en toute quiétude.

Lire la suite sur le Particulier

10 février 2023

Tout savoir sur les complémentaires santé

Achat de lunettes de vue, pose de prothèses dentaires ou auditives, consommation de certains médicaments…De nombreuses dépenses de santé ne sont pas prises en charge – ou pas totalement – par l’assurance maladie obligatoire. C’est pourquoi la plupart des assurés optent pour une complémentaire santé (appelée également mutuelle santé*). Mais savez-vous exactement comment celles-ci fonctionnent ?

 Quelles garanties sont proposées ? Comment en changer ou comment les résilier ? On vous explique comment ça fonctionne !

Lire la suite sur economie.gouv.fr/particuliers

7 février 2023

Objets d’occasion, reconditionnés : quelles garanties pour l’acheteur ?

Afin de faire des économies et de s’inscrire dans une démarche écoresponsable, l’achat d’objets d’occasion est une alternative séduisante. Mais quelles différences entre un produit neuf, d’occasion et reconditionné ? Par ailleurs, connaissez-vous les garanties qui couvrent vos achats de biens d’occasion ou reconditionnés ? Contre quels défauts vous protègent-elles et pour combien de temps ? On vous explique !

Lire la suite sur economie.gouv.fr/particuliers

7 février 2023

Pénuries de médicaments : les 5 pistes envisagées par le gouvernement pour l’été 2023

Les pénuries de médicaments se poursuivent dans les pharmacies. Le gouvernement d’Elisabeth Borne devrait prendre des dispositions en conséquence dès l’été. Pour l’instant, plusieurs pistes sont évoquées. On fait le point sur ce qui pourrait advenir d’ici peu.

4 février 2023

Émission les Experts UFC QUE CHOISIR France Bleu Provence

Ce jeudi 2 février 2023 dès 9h05 defendez vos droits de consommateurs en posant vos questions à notre expert, José Manzano, juriste au sein de l’UFC  Que Choisir d’Aix-en-Provence et Jean-Baptiste, notre avocat stagieaire.

Cliquez sur le lien ci-dessous et , dans le menu déroulant, vous pourrez choisir l’émission du 2 février 2023 concacrée aux experts de l’UFC QUE CHOISIR 

Ecouter l’émission

2 février 2023

Nouvelles obligations déclaratives sur le service « Gérer mes biens immobiliers »

Désormais, si vous êtes propriétaire d’une résidence principale, secondaire ou d’un bien locatif, vous devez indiquer à quel titre vous les occupez. Si vous n’y résidez pas vous-même, vous devez signaler l’identité des occupants. Vous avez jusqu’au 30 juin pour faire cette déclaration.

Lire la suite sur economie.gouv.fr/particuliers

1 février 2023