Conseil conso : conserver ses fromages
Qui n’a jamais vu, dans son réfrigérateur, ses fromages soit se dessécher (cas où ils sont simplement posés sur une assiette) soit se moisir (cas où ils sont conservés dans une boîte en plastique ou en verre) ?
Est-il possible de limiter l’une ou l’autre de ces évolutions néfastes à ce type de produit fortement consommé en France et donc susceptibles de gaspillage s’il faut jeter tout ou partie de cet aliment devenu trop vite inconsommable ?
La meilleure solution semble être de conserver vos fromages dans leur papier d’emballage d’origine (si ce ne sont pas des barquettes enveloppées de cellophane) et stockés dans une boîte en carton, ce que vous prouve aisément sur la durée un camembert ou un coulommiers que vous laissez ainsi, sans suremballage, dans votre réfrigérateur. Car vous avez là la combinaison gagnante papier d’emballage plus carton autour.
En effet, le carton est un matériau qui, dans cet usage, aide à réguler l’humidité et à assurer une température optimale. Mais comme il absorbe l’humidité, il vaut mieux soit le changer régulièrement, soit insérer au milieu de vos fromages un morceau de pain rassis ou du papier absorbant.
Le seul petit défaut de ce mode de conservation, c’est que le carton n’est pas hermétique, contrairement à une boîte plastique ou verre avec couvercle étanche, et que si vous aimez les fromages forts, vous allez embaumer votre réfrigérateur et votre cuisine à chaque fois que vous en ouvrirez la porte.
Choisir son vin (2e partie) – Vins bios, biodynamiques, naturels, comment s’y retrouver
Après avoir fait le point de l’évolution des appellations, de leur réglementation et de leurs cahiers des charges (voir cet article), nous allons, dans cette seconde partie, nous intéresser aux évolutions vinicoles impulsées par les producteurs, sans oublier, bien entendu, d’évoquer le problème des pesticides.
Consulter ce document : choisir son vin (2/2)
La « shrinkflation » : la hausse masquée des prix
Seuls les consommateurs très attentifs l’auront remarqué. En faisant vos courses, avez-vous déjà constaté que la quantité de l’un de vos produits a baissé alors que le prix n’a pas bougé ou pire, qu’il a même augmenté ?
C’est ce que l’on appelle la « shrinkflation ». Un terme anglais provenant de la contraction de deux mots : « shrink » qui veut dire réduire et inflation.
Ce procédé utilisé par les fabricants ne date pas d’hier mais a tendance à s’amplifier actuellement avec la hausse des matières premières.
La technique consiste ainsi à réduire la quantité d’un produit en conservant le même emballage pour masquer les hausses des prix. Parmi les produits les plus touchés, on peut citer les céréales, les barres chocolatées, les produits d’hygiène ou même du fromage.
Par exemple, la portion de Kiri qui pesait auparavant 20 grammes, est désormais passée à 18 grammes comme le dénonce l’association Foodwatch. Idem pour une bouteille de jus Tropicana qui est passée d’un litre à 900 millilitres en 2019.
Et qui n’a pas également remarqué que les bouteilles de Coca-Cola ont été réduites en 2018 ? Les bouteilles de 2 litres sont devenues des 1,75 L et celles de 1,5 litre se sont transformées en 1,25 L.
Ou, encore, peut-être n’avez-vous pas constaté que vos pots de crème fraiche de 50 cl ne contiennent plus maintenant que 45 cl ?
Cette pratique, aussi sournoise soit-elle, reste légale. Elle s’est développée depuis 2009 avec une mesure européenne sur la libéralisation des formats d’emballage. Avant cette loi, le format des emballages était règlementé. Un paquet de sucre devait par exemple peser 1 kg. Aujourd’hui, tout type de format est maintenant autorisé.
Ainsi, en toute légalité, les industriels qui utilisent ce procédé trompent les consommateurs. Les clients sont en effet naturellement moins vigilants à la variation des quantités qu’à une variation des prix.
Face à ces méthodes contestables, il ne reste alors plus qu’une option pour les consommateurs : ils doivent être attentifs aux prix au kilo dont l’affichage est obligatoire.
Saphia Boudaoud
Refus de remboursement des fraudes bancaires – L’UFC-Que Choisir dépose plainte contre 12 banques
En tant qu’adhérent à l’UFC-Que Choisir, peut-être êtes-vous un jour venu rencontrer un de nos conseillers pour vous aider dans votre démarche de demande de remboursement, auprès de votre banque, d’un paiement en ligne ou de virements frauduleux, remboursement que votre banque vous a auparavant refusé.
Si votre réclamation, appuyée par l’UFC, a abouti, vous êtes une personne heureuse.
Mais si, malgré les courriers de votre conseiller ou votre propre réclamation auprès du médiateur de la banque, le remboursement n’a toujours pas été effectué, vous êtes évidemment en colère.
Sachez que vous êtes loin d’être le seul dans ce cas !
Mais, constatant les trop nombreux abus de plusiers banques dans leurs refus de remboursement, malgré la législation plutôt protectrice des consommateurs, la fédération UFC-Que Choisir vient de décider de porter plainte contre les agissements de 12 de ces établissements.
Si vous êtes concerné et que vos démarches ou les nôtres ne vous ont pas permis d’obtenir satisfaction, n’hésitez pas à consulter cette page où, outre une explication des raisons de la procédure déclenchée par l’UFC, vous trouverez des modèles de lettres-types à adresser à votre banque.
PS : merci d’être adhérent à notre association. C’est grâce au montant de votre adhésion et, ainsi, à votre soutien à notre mouvement que notre fédération dispose des moyens qui lui permettent d’entamer ainsi des actions destinées à protéger tous les consommateurs.
Litige gagné : quand un déménageur ne fait pas honneur à sa profession.
Notre adhérent ayant besoin d’un service de déménagement de Toulouse à Bouc-Bel-Air, il fait appel à une entreprise spécialisée qui, très étrangement, lui laisse estimer le nombre de mètres cubes à déménager.
Comme si c’était de la compétence d’un consommateur moyen !
L’entreprise, après règlement, envoie d’abord, en se trompant de date, un camion qui s’avère trop petit. Elle envoie ensuite le lendemain un deuxième camion plus grand.
Le déménagement effectué, elle réclame alors 1000 € de surfacture de ce fait. Le client en règle seulement 350 €, estimant à juste titre qu’il n’est pas responsable du manque de professionnalisme de l’entreprise.
Mais cette dernière maintient sa surfacturation.
Après un courrier de l’UFC, l’entreprise fait une remise de 500 € pour solder cette commande soit une surfacture divisée par 2.
Succession : accepter ou renoncer, quelles options s’offrent à vous ?
Savez-vous que lors d’une succession, vous avez le choix entre trois solutions ? Il est en effet possible de l’accepter en l’état, de l’accepter sous condition (ou à « concurrence de l’actif net »), ou bien d’y renoncer. C’est ce qu’on nomme l’option successorale. Mais quelles sont les différences entre ces trois options ? Et laquelle choisir ? On vous renseigne sur cette question.
« Voyagez tranquille » : la douane informe les voyageurs avant les vacances d’été
À quelques jours des départs en vacances, la douane française lance sa campagne d’information annuelle à destination des voyageurs : « Voyagez tranquille ». Présentation.
Facebook : l’algorithme privilégié à vos amis
Dans une interview accordée à la chaîne américaine CNBC, le patron de Meta a indiqué vouloir faire évoluer le modèle de ses réseaux sociaux. Désormais, il sera question de privilégier l’algorithme des réseaux sur les relations entre amis.